Les bienfaits de la méditation
La méditation se définit comme étant une pratique mentale visant à observer attentivement notre être intérieur. De manière plus simple, méditer signifie entrer en connexion avec le monde qui nous entoure. C’est une pratique ancestrale dont les bienfaits ne sont plus à prouver. La méditation permet de réduire l’anxiété, l’insomnie et le stress. Aussi, elle optimise la concentration et augmente la mémoire. Et d’un point de vue physique, elle diminue la pression sanguine ainsi que les risques de maladies cardiovasculaires.
Mais avant toute chose, méditer requiert du savoir-faire notamment pour le choix de la posture. En règle générale, il n’existe pas de règles spécifiques quant à la bonne posture de méditation à adopter. Elle dépend principalement de la morphologie, de la souplesse et des aptitudes du corps. Pour ceux qui souhaitent se lancer dans la méditation, voici les différentes postures qui existent.
Assis en tailleur
Pour ceux qui font leur premier pas dans la méditation, la position en tailleur est la plus facile à réaliser. Il faut s’asseoir et réaliser un angle tronc-jambes. C’est la position connue du lotus la plus courante certes, mais qui s’avère être la moins efficace pour méditer. En effet, elle génère une pression sur l’abdomen ce qui empêche de respirer normalement. Elle s’ensuit d’ailleurs de douleurs abdominales qui se font vite ressentir.
Pour ces nombreuses raisons, les méditants ont préféré se mettre en position du demi-lotus pour pouvoir mieux méditer. La position du demi-lotus se caractérise par des jambes pliées, un des pieds qui restent sur le sol et l’autre jambe sur la cuisse opposée. Elle sera plus confortable sur un coussin de méditation ou sur le banc lotus. Pour ce qui est de la position du lotus, elle se pratique au sol, en jambe croisée et le dos droit. Et pour ce qui est des pieds, ils se posent sur les cuisses de façon à rendre les genoux particulièrement droits. Attention ! Ce type de posture exige de la flexibilité et suffisamment d’entraînement. À ce titre, il faut au préalable s’échauffer et faire quelques exercices sportifs avant de se lancer.
Il existe une position qui est plus fluide dans la continuité d’être assis en tailleur. C’est la position Birmane, elle représente pour les débutants cette recherche de stabilité. La posture birmane permet une facilité d’accessibilité pour ceux qui ne sont pas titulaire d’un brin de souplesse. Malgré le faite qu’elle semble simple, il faut quand même une certaine rigueur et maitriser les techniques simples pour méditer.
La posture de méditation assise sur une chaise
Pour ceux qui ne le savent pas, il est tout à fait possible de méditer sur une chaise. Pour ce faire, il suffit de se mettre droit en positionnant confortablement les fessiers sur le devant de la chaise sans pour autant s’adosser. Ensuite, il faut poser les mains à plat sur les genoux et s’assurer que la colonne vertébrale est parfaitement droite. Par la même occasion, les genoux doivent être sous le niveau des hanches.
En outre, il existe aussi une variante de la posture assise qui consiste à se mettre sur le bord de la chaise. Cela a pour effet de causer une rotation du bassin qui le placera en antéversion. L’avantage c’est que cette position est ultra confortable tout en permettant un bon maintien de la colonne. Autre variante : la position assise dite « à califourchon » consistant à s’asseoir sur la chaise sans s’adosser.
À titre informatif, la position assise sur une chaise ne convient pas forcément à tout le monde. Elle est d’ailleurs contre-indiquée aux méditants qui ont des genoux au-dessus des hanches ou ceux qui ont des jambes trop courtes ne permettant pas la pose des pieds à plat sur le sol. Dans de tels cas, la seule solution c’est de changer de posture.
La posture à genoux
La posture à genoux, comme son nom l’indique, vise à méditer tout en s’agenouillant ou à s’asseoir sur les talons. Elle est assez simple à réaliser et se pratique soit sur un banc de méditation soit sur un coussin. Dans tous les cas, c’est une posture qui facilite l’alignement du corps du fait qu’elle n’exige pas la rotation des hanches. Dans la méditation à genoux, on découvre ce qu’est la position en diamant. Pour la pratiquer, il faut écarter les jambes de façon latérale et de placer un coussin entre les jambes. Puis, il convient de mettre les mains sur le haut des cuisses et maintenir la colonne vertébrale parfaitement droite. Enfin, il suffira d’ouvrir les épaules et de rester immobile telle une statue.
Cette posture est une bonne alternative au tailleur et au lotus. Elle permet non seulement de bien respirer et d’améliorer la circulation dans le ventre et la poitrine. Mais en plus, elle simplifie la digestion et limite la circulation sanguine dans les jambes.
La position allongée pour méditer
Dans la catégorie posture allongée pour méditer, le Savasana ou Shavasana est le plus populaire. Connue sous le nom de “posture du cadavre”, elle apporte de nombreux bienfaits. Tout d’abord, elle renforce la concentration puisque c’est une posture difficile à maintenir sans un bon équilibre. Il faut se concentrer profondément sur le corps et l’espace qu’il occupe. Mais encore et surtout, cette position a le pouvoir de réduire la nervosité et le stress. Elle chasse toutes formes de stress comparable à l’action de l’eau qui nettoie le corps de toutes les salissures au moment de la douche.
Adaptée aux débutants, la posture Savasana ou Shavasana se résume à s’allonger sur le dos, les jambes étendues légèrement écartées, les bras le long du corps et les paumes des mains dirigées vers le ciel. Aussi, le mieux serait de garder les yeux fermés pour prévenir de toute perturbation, mais tout en veillant à ne pas s’endormir. Par la suite, il faudrait réaliser différents exercices respiratoires : de type claviculaire, abdominal ou thoracique. À noter que cette posture agit mieux si elle s’effectue sur le sol, mais elle reste néanmoins faisable sur un lit.
Pour les femmes enceintes qui ne peuvent pas s’allonger sur le dos, il existe des variantes de la posture allongée qu’elles pourront aisément tester. À savoir, se mettre sur le côté gauche avec le bras gauche tendu et la tête placée dessus. Ou encore, toujours sur le côté gauche, les genoux repliés et les chevilles rapprochées.
En somme, la bonne posture de méditation est celle qui inspire le confort et qui ne crée pas de douleurs. Elle diffère selon la flexibilité, l’âge et l’expérience de la personne qui médite. Il est conseillé aussi de lire l’article sur la méditation en pleine conscience. Article qui aidera à aller plus loin dans le sens de la méditation.